jeudi 14 janvier 2010

Queen - A day at the races

Quatre albums. C'est ce qu'il a fallu à Queen pour être reconnu à sa juste valeur. L'album A night at the Opera mis tout le monde d'accord. Comment résister à des brûlots comme You're my best friend ou surtout Bohemian Rhapsody? Impossible, nous sommes d'accord.
Le problème d'un album qui a bien marché, c'est qu'il faut continuer dans la lancée et proposer quelque chose d'au moins aussi bon. C'est là que Queen décide, en 1976, de son sortir le frère jumeau d'A night at the opera, A day at the races.

Le nouveau présente le même schéma que l'album précédent. Un titre imparable (bien que cette fois-ci légèrement inférieur à Bohemian Rhapsody): Somebody to Love. Une belle mélodie, des choeurs imparables, des musiciens efficaces, rien à dire, ça dépote grave!
Du pur hard rock, il y en a aussi, et pas des moindres: Tie your mother down (qui a ouvert nombre de concerts de la Reine) ultra puissant, White man est une boucherie monumentale.
Comme il en faut pour tous les goûts, il y a aussi des belles balades: You take my breath away (Une superbe déclaration d'amour. J'ignore à qui elle était destinée, mais je peux vous assurer que toutes les femmes adoreraient en avoir une comme celle-ci), des titres calmes, comme Long away, You and I, Drowse (chanté par le batteur Roger Taylor) jouent bien leur rôle, à savoir nous offrir une respiration entre deux gros morceaux.

Et il y a les titres purements Queenesques, indescriptibles, qu'il faut écouter pour comprendre. Avec la petite pointe d'extravagance insufflée par Freddie Mercury. Prenez The millionnaire Waltz: une superbe valse rock'n'roll, typiquement British, la Reine Victoria aurait adoré! Le titre Good old-fashioned lover boy possède un petit côté facétieux, sautillant, que je ne saurais décrire, tout l'univers de Queen y est résumé: un chant efficace, un super solo de Brian May (guitare), une rythmique carrée, une mélodie sympa, et au final un grand moment de musique.

Et pour finir, Teo Torriate (Let us cling together): une petite chanson calme, bien exécutée, avec un refrain en partie en japonais (!), Freddie Mercury brille de mille feux, une fois encore, me direz-vous... Et c'est amplement mérité.

A day at the races est peut-être un peu moins bien que son prédécesseur, difficile de refaire un Bohemian Rhapsody, mais dans tous les cas, cela reste un grand et formidable album.

Les années 70's ont été fastes, du moins musicalement pour Queen. Ce dernier pouvait à l'époque être classé comme un groupe de hard rock sans choquer qui que ce soit. Mais Queen, c'est bien plus que ça, c'est un groupe exceptionnel. Tout simplement. Lorsque Mercury décèdera en 1991, le monde réalisera que c'est là une perte énorme.

Mais nous n'en avons pas fini avec Queen, qui a sorti tellement de pépites qu'il serait bien dommage de ne parler que d'une seule. Patience!

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