lundi 22 février 2010

Guns'n'roses - Chinese democracy

Ce Chinese Democracy, on peut dire qu'il était attendu de pied ferme. La dernière sortie d'un album studio des Guns'n'roses remonte à 1993 et le moyen The spaghetti incident. Il était presque inespéré de voir dans les bacs ce disque, tant de fois annoncé et autant de fois repoussé.
Et en novembre 2008, il est enfin là... Pour quel résultat? Je serais poli en disant: "tout ça pour ça!"

Déjà, quand j'ai vu la pochette, je craignais le pire. Si le contenu est à l'image du contenant, ça ne va pas être fameux... Finalement, la pochette ne sera pas la pire chose sur cet album.
Les titres? On passe du moyen au médiocre. J'ai même du mal à dire qu'on y trouve de bons titres. C'est tout dire. je précise que cette chronique n'émane pas d'une personne qui détestait farouchement les Guns. Sans être un de leurs fans acharnés, j'aime bien m'écouter de temps à autre un Appetite for destruction.
On commence par les meilleurs titres (oui, je sais, tout est relatif!): Chinese democracy est assez pêchu, mais on ne peut pas dire non plus qu'il atteint des sommets, ce morceau d'ouverture. Rien à voir avec Welcome to the jungle... Pas de quoi fouetter un chat... Better, comme le titre l'indique, annonce un léger (!) mieux. Là, aussi, je ne peux pas dire un futur hymne... Le meilleur titre, de mon point de vue, c'est IRS. Nettement plus inspiré que tout le reste de cet album, il ne manque plus qu'un petit quelque chose pour en faire un titre à la hauteur de la réputation de Guns'n'roses. En étant grand seigneur, j'admets que les ambiances dégagées par Madagascar sont sympathiques, sans plus.
Shackler's revenge, Riad'n the bedouins, If the world ou Scraped se laissent écouter, sans plus. Pas de quoi s'en relever la nuit, mais pas de quoi susciter mon dégoût non plus. Non, le problème, ce sont les autres titres... C'est effrayant de nullité! Les Street of dreams, There was a time, Catcher in the rye, Sorry, Prostitute et This is love. Je n'arrive pas à comprendre où Axl Rose veut en venir. Je peux comprendre que ses goûts personnels en musique aient changé, mais pas à ce point. Ce n'est pas tant le changement d'orientation musicale qui me désole le plus, c'est la vacuité de ces morceaux. Axl Rose a réussi à remplir un album avec du vide... Jamais je ne m'aurais cru capable de dire une chose pareille...

Autant de temps et d'argent pour un résultat aussi indigent... 8 titres potables et 6 titres vides de sens et franchement inutiles, c'est le maigre bilan de ce Chinese democracy. Je n'avais rien entendu d'aussi décevant depuis l'album solo de Gene Simmons de 2004, Asshole, ou alors Eye to eye,l'album que Scorpions a sorti en 1999. Slash, Duff, Izzy, vous pourriez aider Axl à refaire de la vraie bonne musique? Parce qu'à ce rythme-là, Axl va couvrir de honte le nom de Guns'n'roses. Ce disque a réussi à me mettre en colère, c'est une insulte envers ceux qui attendaient impatiemment cet album. Rose a mis en cause par le passé les qualités d'instrumentistes de ses ex-petits camarades, mais seul, il n'a pas fait mieux que ces derniers. Vivement la reformation...

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