vendredi 23 juillet 2010

Ozzy Osbourne - Scream

Cela faisait un moment que l'on n'avait plus entendu parler du Ozz, musicalement parlant s'entend. Cependant les dernières nouvelles n'étaient pas des plus rassurantes puisque les rumeurs indiquaient que Zakk Wylde, le guitariste d'Osbourne depuis 1988, avait été remercié, de même que le batteur Mike Bordin.
Le challenge allait être terrible à relever. Wylde étant l'un des meilleurs guitaristes de sa génération, je voyais très mal qui aurait assez de cran pour lui succéder. Ce courageux (ou suicidaire, c'est selon), Gus G., du groupe Firewind. Un quasi-inconnu en dehors de la scène metal, mais loin d'être un manche. A la batterie, on retrouve Tommy Clufetos, un membre du groupe de Rob Zombie. Un choix efficace.
En plus, les derniers albums n'avaient pas été franchement folichons. Ozzmosis, Down to earth, Black rain et l'album de reprises Under cover étaient loins de faire partie des meilleurs disques que Madman ait sorti, malgré quelques bons moments.

Je vais tuer le suspense tout de suite, cet album est MAGNIFIQUE. Le meilleur depuis No more tears. Rien de moins. Musicalement, on n'est pas loin des compositions des compositions de Wylde. Gus G. est un guitariste hors-norme, rien ne l'arrête. Le Grec nous sort des soli de toute beauté, au moins aussi bons que ceux de son prédécesseur.
La triplette d'ouverture Let it die, Let me hear you scream et Soul sucker donne le ton de l'album. De la folie furieuse!!! Diggin' me down, Fearless, I want it more et Latimer's mercy confirment que groupe ainsi reconstitué déchire tout sur son passage. Les soli vont écœurer pas mal de guitaristes en herbe...

Bon, tout n'est pas parfait sur ce disque. Life won't wait, Crucify et Time sont difficile d'accès, un peu trop laborieux à mon goût. Pas mal, mais je ne suis pas convaincu. A noter que Time est le reflet de l'amour d'Ozzy Osbourne pour les Beatles, avec les chœurs typique de la bande à John Lennon. Et je ne parle pas du morceau final, I love you all, une espèce d'outro pas vraiment indispensable.

Bref, un grand moment de hard rock. Je ne m'attendais plus à grand-chose de la part d'Osbourne, mais je me suis pris une bonne baffe, comme ça ne m'était plus arrivé depuis longtemps. Le meilleur album de 2010? Attendons de voir ce que l'année 2010 nous réservera encore pour l'affirmer, mais je pense que ce disque figurera au moins sur le podium. Vous savez ce qu'il vous reste à faire!

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