mercredi 14 mars 2012

White Lion - Pride


Les années 80 ont été fastes pour les groupes de hard rock américains. Beaucoup de groupes de glam et de hard mélodique se sont formé pendant cette période et ont connu le succès. White Lion est l'un d'entre eux. Le hasard a voulu que ce combo n'ait pas connu la gloire qu'il méritait, et il est grand temps de lui rendre justice. Pourtant, avec des albums comme Pride, paru en 1987, il avait tous les atouts en main pour cartonner

White Lion était calibré pour marcher. De belles mélodies, des choeurs puissants, comme on n'en trouvait que dans les 80's. Des beaux gosses pour plaire aux filles. (faut bien gagner sa vie comme on peut). Et surtout des musiciens et songwriters hors-pairs.

Mike Tramp, chanteur et guitariste rythmique, nous propose ici de superbes mélodies vocales, sa voix légèrement éraillée convient à merveille au style du groupe. Vito Bratta est celui qui m'a le plus impressionné: ses interventions à la guitare solo m'ont fait penser immédiatement à Eddie Van Halen, au niveau du son et de la virtuosité. Etonnant que ce garçon n'est plus trop fait parler de lui lorsque le groupe s'est dissous. La section rythmique n'a rien à envier, notamment avec des musiciens comme James Lomenzo (actuellement chez Megadeth).

Si je puis me permettre de comparer ce groupe à des formations plus réputées, je dirais que la musique de White Lion, c'est 1/3 Bon Jovi pour les mélodies et les arrangements vocaux, 1/3 Motley Crüe pour la puissance des compositions, et un 1/3 Van Halen pour la production et le niveau technique de chaque membre du groupe. Cela vous donne une idée de ce à quoi vous attendre.

Le hard rock américain estampillé 80's n'est pas franchement mon genre. Mais ce Pride, qui est injustement oublié, fait partie du haut du panier, et de loin. La production de Michael Wagener, producteur très sollicité au cours de cette décennie, n'a pas vieilli et on prend un prend son pied avec des titres comme Wait, Hungry ou Lady of the valley.

Du bon hard rock mélodique, sans prétention, comme il n'y en a pas beaucoup eu pendant ces fameuses années 80. C'est à se demander pourquoi White Lion a été considéré comme un groupe de seconde division, tellement c'est simple, bon et efficace.

Procurez-vous cet album de toute urgence et vous verrez que vous n'arriverez pas à décrocher. C'est vraiment le genre de disques où je me suis dit: "mais comment j'ai pu passer à côté de ça?"

Malheureusement, White Lion n'a pas réussi à créer des albums aussi percutants que ce Pride. L'album de reformation, publié en 2008 et nommé Return of the Pride (en raison de l'importance de l'opus de 1987) n'a fait que confirmer que la gnaque présente au cours de l'écriture de ce disque n'est plus au rendez-vous. Dommage...

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