mercredi 26 septembre 2012

Lenny Kravitz - Baptism


Lenny Kravitz, c'est un grand nom de la musique pop et rock de ces 20 dernières années.
Des tubes et encore des tubes: Are you gonna go my way, Fly away, Rock'n"roll is dead, Believe et j'en passe... Kravitz a cependant sorti des disques moyens entre la fin des 90's et le début des années 2000. Je pense notamment à 5 ou Lenny.

Ce multi-instrumentiste et parolier génial ne pouvait se contenter de contenter d'une pop mielleuse et se devait de réagir. C'est ce qu'il a fait avec Baptism, du moins en partie. Je m'explique:

Sur les 13 titres, je lui aurais conseillé d'en virer 4. Trois ballades gnan-gnan (comme Calling all angels,quelle plaie!) et un morceau avec le rappeur Jay-Z, qui n'apporte rien au schmilblick.

Par contre, Kravitz a su faire preuve de génie en écrivant des titres comme Lady, California ou Where are we runnin'? Des mid-tempo bien couillus, juste ce qu'il faut, bien calibrés pour une diffusion en radio sans avoir l'air d'y toucher. Le funky, Sistamamalover, le sentencieux Minister of rock'n'roll, le calme I don't want to be a star font également mouche.
Même la ballade poignante Baptism arrive à me convaincre. Ce n'était pas du tout gagné, car c'est un exercice de style que j'appréhende, surtout de la part de Kravitz. Je n'aime pas qu'on me refourgue de l'émotion à deux balles, du genre "Rétrospective d'une émission de télé réalité lorsque celle-ci touche à la fin et que les candidats plus débiles les uns que les autres se mettent à chialer."

Le meilleur album de Lenny Kravitz depuis Circus? Sans aucun doute. Un album exempt de défauts? Certainement pas. C'est mignon tout plein, mais sans les titres faiblards sus-mentionnés, ce serait mieux. Et par pitié, plus de pochettes comme celle-ci, c'est d'un narcissisme à toute épreuve!

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