mercredi 27 octobre 2010

Def Leppard - Pyromania


Def Leppard m'est longtemps apparu comme étant un mystère. J'ai longtemps considéré le groupe anglais comme étant de vulgaires copieurs d'AC/DC, le genre de combos qui aurait voulu être calife à la place du calife. Après tout, en dehors du cercle des hard rockers, qui connaît Def Leppard? Pas grand monde, nous sommes bien d'accord. Pourtant, avec le temps, j'ai fini par admettre que Joe Elliott et sa bande ont marqué les années 80 avec des albums bien torchés. Le plus célèbre et aussi le plus vendu d'entre eux, Pyromania, publié en 1983, mérité toute notre attention.

Clairement, Def Leppard est bien plus qu'une pâle resucée d'Angus Young and Co. Après un On through the night prometteur et High'n'dry tonitruant, Le groupe de Sheffield se devait d'enfoncer le clou. Et là, avec ce Pyromania de haute volée, la concurrence n'a plus eu qu'à s'écraser.
Tout était en faveur de Def Leppard: des musiciens particulièrement doués (je pense notamment aux guitaristes Steve Clark et Phil Collen), un producteur/songwriter qui a largement fait ses preuves, notamment avec AC/DC (il peut se targuer d'avoir produit les mythiques Highway to hell et Back in black, rien de moins) et une musique inspirée, calibrée pour coller à l'air du temps. La période est au glam et le moyen de connaître à l'époque un succès commercial est de suivre le mouvement. Pyromania, c'est du hard rock coincé quelque part entre AC/DC et Bon Jovi, le tout agrémenté sauce Leppard.

Et franchement, le résultat est à la hauteur. C'est efficace, même si plus de 20 ans plus tard l'ensemble semble avoir déjà été entendu des milliers de fois, les titres peuvent plaire à un public très large sans que l'on puisse dire que les Anglais sont des vendus. Même les titres plus calmes, Too late for love et Foolin', passent tout seuls.
Autant dire qu'avec des titres majeurs comme Rock rock ('til you drop), Stage fright, Photograph ou Action! not words, le groupe ne pouvait que réussir. Une preuve supplémentaire que l'on peut cumuler succès commercial et réussite artistique.

Un succès qui allait permettre à Joe Elliott et ses acolytes de tourner sans relâche par la suite. Pyromania leur a permis de s'installer comme un grand du rock et la suite allait le confirmer: Hysteria, sorti 4 ans plus tard,allait être le second album majeur du groupe. Mais ceci est une autre histoire... Pour faire court, procurez-vous les quatre premiers albums du Léopard Sourd, c'est du tout bon!

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