mercredi 16 mars 2011

Saxon - Strong arm of the law


Saxon: encore un nom qui évoque le heavy metal à l'ancienne. du metal comme on n'en fait plus de nos jours. La scène était florissante au début des années 80 et Saxon en a bien profité, malgré qu'il est passé un peu à la trappe. Dans la mémoire collective, le metal dans les années 80, on pense plus volontiers à Motorhead, Judas Priest, Iron Maiden, voire à AC/DC ou Metallica, plus rarement à Saxon. Pourtant, ce dernier a enregistré une tripotée d'albums particulièrement intéressants au cours de cette décennie, tel ce Strong arm of the law, publié en 1980.

Pour les plus jeunes d'entre nous, je vous plante le décor tout de suite. Prenez le Iron Maiden des débuts (période Killers), mélangez avec du Motorhead, rajoutez un chanteur avec une voix bien aiguë et vous obtenez du Saxon. Que des vieux groupes, me direz-vous. Et vous n'aurez pas entièrement tort: avec 30 ans de recul, le tout ne sonne pas foncièrement original, mais c'est comme ça qu'on faisait du rock à l'époque et par moment, je regrette de ne pas retrouver la même chose avec des groupes plus récents. Passons, je vais me faire taxer de nostalgique. (Mince, je ne suis pas vieux pourtant...)

Au niveau des titres, que du bon: du heavy metal très inspiré qui vous botte les fesses et qui va droit au but. Pas original, je le répète, mais ça envoie la purée sans fioritures. Franchement, je ne vois pas ce qu'on pourrait reprocher de plus à des titres tels que Dallas 1PM, Strong arm of the law ou Heavy metal thunder (oui, je sais, un peu kitsch ce titre).

Ce Strong arm of the law ne fait que prouver que Saxon était un grand groupe et qu'il avait de nombreuses choses à dire. Il faut bien dire que ses membres n'avaient rien à envier aux autres groupes plus en vogue du moment. Le vocaliste Biff Byford rivalise sans problème avec Bruce Dickinson ou Rob Halford, la paire du six-cordistes Paul Quinn et Graham Oliver n'a rien à apprendre de la part du duo Glenn Tipton/ KK Downing ou de Adrian Smith/ Dave Murray.

Un comble donc que ce groupe ne soit pas plus connu qu'il ne l'est actuellement. C'est pourquoi Saxon méritait bien une petite chronique, histoire de remettre les choses à leur place. Et tant qu'à faire, réécoutez aussi Denim and Leather et Wheel of steel, vous pourriez y retrouver des pépites dont vous ne soupçonniez même pas l'existence.

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